Pour trois raisons.
- la première est la couverture anthropique : l'humain est partout sur la planète comme le jardinier est partout sur son terrain. Même là où il ne met pas les pieds il sait ce qu'il s'y passe.
- la seconde est due à la mécanique du brassage planétaire. Dès la création du premier jardin au cours de l'histoire les humains nomades deviennent sédentaires. Ils créent un enclos protecteur dans lequel ils placent les espèces (majoritairement comestibles) qu'autrefois ils cueillaient le long de leurs parcours. Ils procèdent à une « importation ». Par l'évolution des performances de transport les plantes du jardin arriveront de lieux de plus en plus lointains jusqu'à franchir les océans. Les humains accélèrent la mécanique naturelle du brassage planétaire qui existe depuis toujours par la dynamique des vents, des animaux et des courants marins.
- la troisième tient à la définition du mot jardin qui signifie à la fois enclos et paradis . Nous ne pouvons nous prononcer sur la notion de paradis mais l'enclos est une réalité concernant le « vivant » tel que nous le connaissons. La biosphère est une petite épaisseur sur la surface de notre planète, seul espace connu d'expression du « vivant », limité à la troposphère vers 11000m au dessus du niveau de la mer et 8000m en dessous.